Explorant un sport à la fois dynamique et accessible, la découverte du squash surprend par son intensité et son accessibilité à tous les profils. Ce jeu de raquette, rapide et stratégique, sollicite autant l’agilité physique que la réflexion tactique. Facile à prendre en main pour les novices, le squash séduit autant par ses exigences sportives que par la convivialité de son environnement. Pratiqué à l’intérieur d’un court aux dimensions bien précises, il se démarque par la vitesse de la balle et la complexité de ses trajectoires, offrant des sensations uniques à chaque échange.
Histoire captivante du squash : des origines médiévales à l’évolution mondiale
Le squash puise ses racines dans des jeux ancestraux où la frappe d’une balle contre un mur constituait un divertissement populaire. Dès le Moyen Âge, des formes rudimentaires de ce jeu existaient notamment en France avec la paume et en Angleterre avec le fives. Ces pratiques traditionnelles, bien que très différentes du squash d’aujourd’hui, ont instauré un jeu basé sur la balle et un mur, fondement essentiel du sport moderne.
L’évolution vers un jeu plus structuré s’est accélérée au XVIIIe siècle avec la naissance du rackets dans les prisons londoniennes. Ce sport, pratiqué dans des espaces réduits, favorisait les frappes rapides contre le mur et s’est démocratisé dans les écoles britanniques. C’est à Harrow, une école renommée, que le squash a réellement vu le jour dans les années 1830, lorsque des étudiants ont modifié le rackets en jouant avec une balle plus molle dans des couloirs plus étroits. Le terme « squash », évoquant le bruit caractéristique de la balle qui s’écrase, est apparu pour décrire cette nouvelle pratique.
Avec la construction du premier court dédié à Harrow en 1864, le squash a commencé à formaliser ses règles, qui seront officialisées à la fin du XIXe siècle. Ce cadre réglementaire posait les dimensions des courts, définissait les balles adaptées et clarifiait le déroulement des parties. Les différentes variantes ont ensuite émergé, notamment aux États-Unis où le hardball squash a évolué avec des dimensions et un matériel légèrement différents, créant ainsi une diversité dans les pratiques.
L’expansion internationale du squash a été portée par la mobilité des Britanniques et la diffusion dans les colonies. L’Asie, l’Australie et l’Amérique du Nord ont adopté le squash, le façonnant avec leurs propres particularités. En 1967, la création de la Fédération Internationale de Squash (WSF) a marqué un tournant majeur, unifiant les règles et organisant les compétitions mondiales, faisant du squash un sport professionnel reconnu. Depuis, les compétitions telles que les British Open et les World Open rassemblent les meilleures figures mondiales, et les circuits PSA et WSF continuent à développer la discipline à travers des innovations techniques et une présence médiatique renforcée.
Choix d’équipement essentiel pour débuter le squash en toute confiance
Pour un débutant, une raquette pesant entre 110 et 140 grammes est idéale. Ce poids permet une maniabilité optimale et un meilleur contrôle pendant les frappes, crucial pour acquérir les bases du mouvement. La forme de la tête joue également un rôle déterminant : une forme en larme élargie offre une zone de frappe plus vaste, facilitant les coups, tandis qu’une tête ovale favorise le contrôle et la précision pour des joueurs plus techniques.
L’équilibre de la raquette influence la manière dont l’énergie est transférée lors de la frappe. Une raquette équilibrée vers la tête stimule la puissance alors que celles préférant le manche facilitent le contrôle. Le choix de cet équilibre se fait souvent en fonction du style de jeu envisagé, mais les débutants privilégieront généralement un équilibre neutre.
La balle, élément singulier du squash, est aussi diverse selon son dynamisme et son usage. Classée par codes couleurs, elle reflète la vitesse et le rebond : les balles bleues sont plus rapides, parfaites pour les enfants et novices ; les rouges conviennent aux joueurs occasionnels ; celles avec un point jaune simple ou double sont plus lentes, adaptées aux joueurs avancés et aux compétitions. Il est crucial de chauffer la balle avant chaque partie en la frappant plusieurs fois pour obtenir un rebond optimal, condition indispensable pour des échanges fluides.
Les chaussures complètent l’arsenal du joueur débutant. Elles doivent absolument garantir une bonne adhérence sur le sol spécifique des courts, tout en offrant un maintien renforcé de la cheville et une bonne absorption des chocs. Leur semelle non marquante préserve les surfaces des terrains, une exigence dans la majorité des clubs. Les lunettes de protection sont un autre élément indispensable, limitant les risques liés à la proximité et à la rapidité des échanges. Offrant confort et sécurité, elles sont souvent obligatoires en compétition.
Initiation aux techniques de base et exercices pour bien démarrer
La pratique réussie du squash repose sur l’acquisition progressive de techniques solides et d’exercices adaptés. Dès le départ, adopter une bonne posture est essentiel. La position de base impose un léger fléchissement des jambes, des pieds écartés à largeur d’épaules, et une prise stable sur la raquette, position qui facilite les mouvements rapides et les réajustements sur le court.
L’apprentissage des déplacements est fondamental, combinant vitesse et fluidité. Les débutants s’exercent souvent aux déplacements latéraux, appelés mouvements en crabe, permettant de couvrir efficacement les deux côtés tout en maintenant le regard fixé sur la balle. Un exercice classique et très efficace consiste à imaginer un déplacement en étoile autour du « T », centre névralgique du court, en alternant les directions. Ce travail améliore la réactivité et la capacité à revenir au point stratégique rapidement après chaque frappe.
La maîtrise de la prise en main de la raquette, souvent décrite comme une poignée de main, est une étape séparant débutants et joueurs confirmés. Cette prise assure flexibilité et puissance, avec un pouce positionné naturellement sur le manche pour accompagner les mouvements. Le coup droit nécessite un balancement contrôlé, appuyé par un engagement des hanches, tandis que le revers se travaille avec une rotation du corps pour positionner l’épaule et le poignet.
Le service au squash, souvent délaissé par les novices, est pourtant crucial pour engager l’échange. Il consiste à lancer la balle devant soi et frapper au-dessus de la ligne de service, en cherchant à la faire rebondir dans le quart arrière opposé du court adverse. Apprendre à réceptionner ce service avec mobilité et anticipation permet d’établir un rythme favorable dès le début du point.